Opération Atalante : la communication assurée par Inmarsat
Le navire de patrouille des océans colombien ARC 7 DE AGOSTO a rejoint l’opération Atalante en aôut 2015, dans le cadre des opérations internationales du maintien de la paix. Entre autres, la mission Atalante a pour but de faire collaborer plusieurs pays contre la piraterie aux larges de la Somalie et du Golfe d’Aden. Pour cette opération la marine colombienne a eu besoin d’établir une communication fiable et de bonne qualité. C’est pourquoi, une des solutions qui convenait parfaitement à ce besoin était celle du FleetBroadband d’Inmarsat.
Le Capitaine Jorge Alberto Arocha, s’est entretenu avec Inmarsat à propos des défis auxquels l’on fait face lors de missions comme celle-ci. En effet, selon lui maintenir une bonne connexion avec le territoire colombien et les alliés participants à la mission est un besoin vital. A cela s’ajoute le fait qu’il faut gérer les coûts de communication car le budget alloué à ce genre d’opération est limité.
C’est donc un FleetBroadband 500 qui a été installé et utilisé à bord de l’ARC 7. Ce dispositif a permis au navire de la marine colombienne de communiquer à tout moment avec la Colombie ou la coalition sur les évènements qui se déroulaient. De plus, la Colombie fait de la communication par satellite un enjeu politique prioritaire depuis quelques temps. Le pays désire développer de nouvelles technologies et souhaite être parmi les leaders en télécommunications, ce qui lui a fait prendre en considération la qualité et la fiabilité des services proposés par Inmarsat.
Garder le moral grâce au satellite
Le moral de l’équipage est un des facteurs clés de réussite d’une opération comme celle-ci. En effet, cette mission a fait embarquer 73 personnes sur le navire, pour une durée de 3 mois. Pour qu’ils accomplissent au mieux leur mission il a fallu s’assurer de leur bien-être, garder le contact avec sa famille est très important. Lorsqu’on est en mer, que les réseaux de télécommunication traditionnels ne fonctionnent pas, le satellite est le meilleur moyen de communiquer. Le service FleetBroadband par exemple permet la communication vocale mais aussi l’envoie et la réception de données. L’équipages peut donc aisément rester en contact avec leurs proches restés au sol, que ce soit par des appels ou des mails.
Inmarsat C et mini-C : une solution de sécurité
Malgré le fait que différents pays du monde et des organisations font leur possible pour assurer la sécurité des navires en mer, le risque n’est pas nul. Il existe des solutions comme le système mondial de détresse et de sécurité en mer (GMDSS) ou d’autres systèmes ayant pour but d’assurer la sécurité des navires en étant équipés.
L’Inmarsat C et mini-C par exemple sont des systèmes de communication satellite pouvant transmettre des paquets de données en ship-to-shore (d’un navire vers le sol), en shore-to-ship (du sol vers un navire) ou en ship-to-ship (de navire à navire). Le système Inmarsat C comprend une antenne omnidirectionnelle de petite taille, un émetteur-récepteur compact et une unité de messagerie. Les mini-C eux sont des modèles plus compacts.
Certains Inmarsat C et mini-C sont aux normes GMDSS disposent d’une fonction de détresse, ils sont alors équipés d’un bouton SOS. Par exemple il existe le Ship Security Alert System (SSAS), encadré par la norme GMDSS ce système permet d’envoyer une alerte par satellite comprenant les coordonnées du navire. Cette alerte est envoyée directement au propriétaire qui préviendra l’État du pavillon du navire, qui contactera alors les autorités nationales côtières les plus proches. Le signal de détresse ne fait pas de bruit et il n’est pas communiqué aux navires proches pour éviter d’alerter les potentiels pirates.